Pont Royal
La remontée vers Orléans commence dès l'amont du pont de l'Europe, au déversoir du dernier duit, un peu en aval de l'hydrolienne. Son emplacement n'est pas un hasard.
Les remous forcent à trouver les contre-courant. La ligne droite est de très loin le chemin le plus long en temps. L'apprentissage se poursuit en tentant de comprendre les forces en jeux pour mieux les contourner. Le pont Royal est en vue.
Le flux de la Loire, à cette côte encore négative, est intégralement contenu sur la rive droite. S'il facilite la navigation en général, il rend le flux d'eau très intense sous l'arche de prédilection pour remonter.
La première approche se fait dans le contre-courant de la pile. L'engagement maximal est réalisé sous le regards intrigués des badauds.
Disposer d'équipiers engagés dans l'action est un bien des plus précieux.
Calant dans le flux sur ce premier essai, le franchissement est retenté le long de la rive.
Cette fois-ci, Benjamin, propriétaire du grand Skibladnir, bourde à la main, va permettre de franchir l'obstacle.
Après échange avec Bibi, il apparaît que cette hauteur d'eau permet le franchissement par la deuxième arche, plus remuante à son approche, elle est plus lisse à franchir.
Cette option sera celle d'une autre navigation.